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  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 16:39

1960, une année bisextile qui restera gravée dans les mémoires des habitants d'Agadir. Les kilomètres de plages que nous connaissons de la capitale du Souss aujourd’hui pansent en fait de terribles blessures. Pratiquement rayée de la carte, les ¾ de la ville ont été détruits par le tremblement de terre le plus meurtrier de l’histoire du Maroc.

Flashback : Le 29 février 1960, 15 secondes ont suffi pour détruire ¾ de la ville d’Agadir

Nous sommes le 29 février 1960 et en plein mois de ramadan. Certains, fatigués de la journée éreintante du mois sacré, s’enveloppent dans les bras de Morphée ; d’autres, préparant le jour d’après dont ils ne voyaient pas les prémices arriver, prenaient le repas du soir. Il est 23h40 quand soudain… la terre, jusque-là paisible, se rappelle aux Hommes. Un violent tremblement de terre de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter secoue les habitants d’effroi. La ville couve une faille sismique qui ne fait qu’amplifier la secousse tellurique. L’épicentre du séisme situé juste en dessous de la ville s’ajoute à la brutalité et la violence du choc.

            Rapidement, la ville est plongée dans l’obscurité. Les secousses violentes et brèves, ont duré 15 longues secondes. Mais elles n’ont laissé derrière elles que ruines. «Le quartier marocain du Talbrojt fut détruit à près de cent pour cent. Des centaines, et je le crains, des milliers d'habitants sont encore sous les décombres. Il ne reste pas pierre sur pierre. Le minaret qui dominait cette partie de la ville a été abattu et ressemble maintenant à la tour Hassan de Rabat, détruite dans des circonstances semblables au 17e siècle. La casbah qui, au sommet de la montagne, s'élève au-dessus d'Agadir et qui faisait l'admiration des touristes en croisière, a été rasée», écrivait le journaliste du Figaro, André Lagny, dépêché sur place au lendemain de la tragédie. 

 

Une ville rasée…

            D’un autre côté, les quartiers populaires situés près de la montagne ont été rasés. Mais la cité balnéaire ne comptait pas ses habitants. Des milliers d’expatriés s’y sont installés et des milliers de touristes y étaient en vacances. Tout le monde  a été touché comme le relate encore André Lagny :

            «Les dix hôtels de la station balnéaire sont détruits. De nombreux touristes sont prisonniers de dalles de béton qui ont écrasé toutes les chambres. Un immeuble de dix étages, connu sous le nom de Building Consulaire n'est plus qu'un tumulus de deux ou trois mètres de haut, où sont emprisonnées toutes les familles qui y dormaient quand le séisme s'est produit.»

            Son récit macabre se poursuit. «Le gouverneur de la ville, M. Bouamrani, a perdu trois enfants ; le consul de France, M. Jeudi, pleure son fils Philippe ; le commandant de la gendarmerie royale ne reverra plus sa petite fille; des familles entières ont péri. Les secours furent rendus très difficiles, car les hommes des trois compagnies de l'armée marocaine, stationnées à Agadir, étaient eux-mêmes bloqués par les décombres de leurs cantonnements. Il en fut de même pour les gendarmes dont l'immeuble a été détruit. Le même sort fut réservé aux deux tiers des effectifs de la police dont les bâtiments sont soit démolis soit gravement endommagés». Les seuls endroits qui ont résisté au choc, le port et la base navale, sont pris d’assaut par les survivants.

… mais reconstruite plus tard.

            Au lendemain, devant le choc et la surprise de la nature, les autorités marocaines n’ont pas tout de suite pu établir avec exactitude, le bilan des victimes. Il sera lourd. La ville a perdu le tiers de sa population, soit 15.000 âmes. Plus de 25.000 blessés sont à déplorer. «Je suis arrivé dans une ville morte, une ville foudroyée, sans autre présence humaine que celle de sauveteurs qui s'efforcent depuis trente heures, inlassablement, d'arracher aux décombres les survivants qui s'y trouvent encore», décrit Gerard Martin du Figaro le 3 mars. Néanmoins, inlassablement, les secours ont continué à tenter de dégager les personnes prisonnières des décombres, si ce n’étaient des cadavres de personnes mortes asphyxiées ou ensevelies sous les gravas.

            «Il faudra raser la ville pour en construire une autre. Il faudrait que vous journalistes étrangers, vous soyez nos interprètes auprès des autres nations pour qu'elles manifestent leur esprit de solidarité et que l'on puisse d'ici un an reconstruire Agadir », avait déclaré Feu Hassan II, à l’époque prince héritier et à qui le roi Mohammed V avait confié la direction des opérations de sauvetage. C’est également le prince Moulay Hassan qui supervisera la reconstruction d’une ville meurtrie plongée depuis cette effroyable nuit, dans les ruines de l’horreur. Le roi Mohammed V ne posera la première pierre de cette reconstruction que le 30 juin 1960.

            Plusieurs décennies plus tard, Agadir, reconstruite plus au sud, est aujourd’hui, la 2ème ville touristique du Maroc mais aussi une station balnéaire de 600.000 habitants. Un titre qui n’effacera pas les stigmates de ce tragique 29 février 1960.

Ibrahima Bayo

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 20:34

Il y a 64 ans, beaucoup d'entre-nous y étaient et se rappelleront !!!

29 Février 1960 --- 29 Février 2024
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11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 09:46
Des empreintes de pieds humains estimées à plus de 100.000 ans sur une plage de Larache, au Maroc, le 5 février 2024

Des empreintes de pieds humains estimées à plus de 100.000 ans sur une plage de Larache, au Maroc, le 5 février 2024

Plus de 80 empreintes de pas humains, vieilles d'environ 100.000 ans, ont été retrouvées sur le littoral du nord du Maroc et sont considérées par des chercheurs comme les plus anciennes connues en Afrique du Nord et au sud de la Méditerranée

Différentes images montrant l'enregistrement des empreintes sur le site archéologique de Larache

Différentes images montrant l'enregistrement des empreintes sur le site archéologique de Larache

Comment l'équipe a identifié les anciennes empreintes de pas

 

         Ces empreintes d'Homo sapiens, laissées par un minimum de cinq individus dont des enfants et dévoilées lundi à l'AFP, ont été découvertes récemment à Larache, à 90 km au sud de Tanger, par une équipe de chercheurs marocains, français, espagnols et allemands.

         "Ce groupe d'individus traversait la plage à destination de la mer, probablement à la recherche de nourriture et de coquillages, ils étaient probablement pêcheurs ou cueilleurs", a expliqué à l'AFP Anass Sedrati, conservateur du site archéologique de Lixus-Larache.

         Selon ces chercheurs, dont l'étude a fait l'objet d'une publication dans la revue scientifique Nature en janvier 2024, il s'agit d'un des sites de traces humaines les mieux préservés au monde et le plus ancien en Afrique du Nord et dans le sud de la Méditerranée.

         "Cette découverte a eu lieu au cours d'une mission de mesures sur le terrain en juillet 2022, dans le cadre d'un projet de recherche scientifique sur l'origine et la dynamique des blocs rocheux (boulders) qui jonchent le littoral", expliquent les chercheurs, dirigés par l'université française Bretagne Sud.

         En 2017, des restes d'Homo sapiens datés selon des chercheurs de 300.000 ans avaient été mis au jour sur un autre site du nord-ouest du Maroc, repoussant de 100.000 ans l'origine estimée de notre espèce.

         La découverte des empreintes à Larache est une preuve supplémentaire de l'importance de cette région dans l'histoire de l'espèce humaine, a relevé Anass Sedrati auprès de l'AFP, notant que des traces d'animaux avaient également été découvertes.

         "Il faut préserver ce site patrimonial remarquable même s'il est menacé par l'élévation du niveau de la mer et les tempêtes", selon Mouncef Sedrati, responsable du projet de recherche."

         "A court terme, d'autres empreintes seront découvertes au fur et à mesure de l'érosion des sédiments", d'après ce responsable. "Il serait ainsi intéressant de suivre cette érosion et mettre à jour de nouvelles traces complémentaires qui permettraient de donner plus de précisions sur le groupe des Homo sapiens qui longeaient ou résidaient sur cette côte larachoise".

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 16:09

Des ressources renouvelables disponibles, une expertise qui s’affûte, des infrastructures de taille et, surtout, l’inébranlable volonté politique exprimée au plus haut niveau de l’Etat… Le Maroc dispose de tous les atouts pour briguer une place de choix dans la production et l’exportation d’hydrogène vert. 

Hydrogène vert : un pari que le Maroc peut gagner

            Le Maroc mise sur ses atouts pour devenir un leader mondial des énergies propres et renouvelables. Le Royaume en a en effet les moyens et, avant tout, la ferme volonté politique. Cité par Les Inspirations Eco ce mercredi 31 mai, Tarik Hamane, directeur général délégué de l’Agence marocaine de développement des énergies renouvelables (MASEN), n’a pas dit autre chose lors de l’Investor Day qui a eu lieu le 26 mai 2023. «Le Maroc est bien positionné pour devenir un acteur majeur dans la production d’hydrogène vert», a-t-il déclaré.

            Les atouts sont multiples: «le pays dispose de ressources renouvelables abondantes, notamment en énergies solaire et éolienne, ainsi que d’un littoral propice à l’exportation d’hydrogène vert. De plus, il bénéficie d’infrastructures portuaires, routières et de connectivité avec l’Europe, ce qui le rend attractif pour les investisseurs», explique-t-on dans cet article.

            La région de Guelmim-Oued Noun est d’ores et déjà érigée en tête de pont de la politique marocaine en la matière, grâce à un potentiel éolien dépassant les 30 gigawatts et une capacité de production de plusieurs dizaines de gigawatts en énergie solaire. «La combinaison de ces deux sources d’énergie permet d’assurer une alimentation fiable des électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert par électrolyse», indique le quotidien.

            Le Maroc peut aussi se targuer de sa stabilité politique et économique, ainsi que d’une vision claire du développement durable, avec une place de choix accordée aux énergies renouvelables dans la stratégie nationale. De plus, le pays a déjà démontré sa capacité à développer des projets d’envergure, comme le programme solaire NOOR.

            En chiffres, le Maroc pourrait répondre à 4, voire 8% des besoins mondiaux en hydrogène vert, selon différentes études. «Cependant, pour atteindre cet objectif ambitieux, il est indispensable d’assurer une gouvernance participative, efficace et transparente, de renforcer la connectivité avec les marchés internationaux et de développer des infrastructures adaptées à la production et à l’exportation d’hydrogène vert», explique Les Inspirations Eco. Et le temps, c’est maintenant.

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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 16:37

Dans la vallée du Drâa, des essaims de criquets pèlerins ont récemment ravagé des champs de maïs et menacent de se propager vers les zones oasiennes. Faut-il s’attendre au pire ?

Zones oasiennes du Drâa : Les essaims de criquets envahissent la région !

Les essaims de criquets-pèlerins sont-ils de retour au Maroc ? La réponse semble affirmative au vu des vidéos qui ont récemment circulé sur les réseaux sociaux, illustrant des champs agricoles d’Oued Drâa grouillants d’insectes volants. Selon le dernier bulletin de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), publié le 2 mai 2023, portant sur la situation générale de la lutte anti-acridienne en avril 2023 et les prévisions jusqu’à mi-juin, des « petits groupes, bandes et groupes d’ailés » ont été signalés au Sud des monts de l’Atlas au Maroc et dans le Sahara marocain.

            Le bulletin, qui est publié chaque mois par le Service d’Information sur le Criquet pèlerin (DLIS) relevant de la FAO, précise par ailleurs que le total de la superficie traitée au Maroc durant ces dernières semaines contre ces insectes potentiellement ravageurs s’est élevé à près de 4009 hectares. « De jeunes ailés et des ailés immatures, et peut-être quelques groupes, seront présents en mai », dans la même zone, annonce par ailleurs les experts de la FAO.

 

 

Dégâts dans les champs de maïs

            « Les équipes qui s’activent à traiter les terrains se sont mobilisées depuis plus d’un mois déjà au niveau de la région de Oued Drâa », nous affirme Ahmed Bouzihay, président de la Commune territoriale de Fam El Hisn, Province de Tata. « Cela n’a malheureusement pas permis de limiter la propagation de l’insecte pour autant. Je pense que c’est principalement dû au fait que certaines zones militaires ou frontalières où l’accès est restreint n’ont pas pu être traitées, ce qui a permis à l’insecte d’y proliférer avant de se déplacer ailleurs », poursuit la même source. Sur place, les champs agricoles qui ont été le plus touchés par le phénomène sont les cultures locales de maïs. « Pour l’instant, aucune disposition n’a été prise pour soutenir ou dédommager les agriculteurs dont les terrains ont subi les ravages des essaims de criquets. Beaucoup d’entre eux sont actuellement dans une situation très difficile au vu du préjudice qu’ils viennent de subir, et cela, après une période déjà précarisée par la succession des années de sècheresse », souligne M. Bouzihay.

Les oasis menacées ?

            Si dans la région d’Oued Drâa, les conditions climatiques et la situation du couvert végétal sont manifestement favorables à la prolifération du criquet pèlerin, les essaims ne se sont pas encore déplacés vers les zones oasiennes. « A Fam El Hisn, nous sommes à une quarantaine de kilomètres de l’Oued et les dégâts infligés par le criquet sont encore relativement limités. Cela dit, il est très important que toutes les parties prenantes concernées redoublent leurs efforts et déploient plus de moyens pour que la propagation des groupes de criquets pèlerins ne s’étende pas au-delà de leur zone de présence actuelle pour qu’ils ne puissent pas menacer des zones oasiennes, à l’image de l’invasion qu’avait connue la région en 2004 et durant laquelle le criquet avait pu atteindre les régions de Taroudant et d’Agadir », explique notre interlocuteur. Le renforcement des efforts de la lutte anti-acridienne se confirme par ailleurs dans la région puisque les autorités concernées vont mobiliser des moyens plus importants, notamment le traitement par vaporisation aérienne.

A quoi faut-il s’attendre ?

            « Même durant le jour de l’Aïd, alors que tout le monde profitait des célébrations en famille, les équipes de lutte anti-acridienne étaient mobilisées et poursuivaient les traitements des terrains », témoigne par ailleurs Ahmed Bouzihay. Faut-il s’attendre à une aggravation de la situation ? Le bulletin de la FAO affirme le contraire puisqu’il est classé au plus bas niveau d’alerte, et indique que la situation au Maroc ne devrait connaître « aucun développement significatif ». « Pendant la période de prévision (jusqu’à mi-juin 2023, NDLR), la végétation commencera à se dessécher et les nouveaux ailés immatures formeront de petits groupes et se déplaceront en direction du Sud », précise le rapport qui augure cependant qu’avant ce déplacement, « les effectifs de jeunes ailés augmenteront en mai dans les vallées du Drâa et de Ziz-Ghris au Sud des monts de l’Atlas » alors que « des ailés épars pourraient (temporairement, NDLR) subsister dans des parties de l’Adrar Settouf ».

Omar ASSIF – lopinion.ma – 14/05/2023

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10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 08:39
Journée Internationale de l’Arganier le 10 mai 2023

Le Maroc et les Nations Unies célèbreront la Journée Internationale de l’Arganier le 10 Mai 2023 au siège des Nations Unies à New York.

            Depuis sa proclamation par l’Assemblée Générale des Nations Unies en mars 2021, le 10 mai de chaque année est célébrée la Journée Internationale de l’Arganier.

            Cette célébration met en avant les efforts du Maroc pour promouvoir l’arganier en tant qu’arbre endémique du Royaume et en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité et source ancestrale de développement durable et résilient.

             Elle vise également à mettre en évidence le rôle de l’arganier dans le renforcement de la résilience des communautés, sa contribution à la sécurité alimentaire (ODD 2, Objectif de Développement Durable 2) et à l’adaptation au changement climatique (ODD 13) et au stress hydrique  (ODD6) et son importance dans l’autonomisation des femmes rurales (ODD 5), grâce au soutien et à la promotion des coopératives et des organisations agricoles ODD8).

            En effet, le Maroc, conscient des enjeux environnementaux et des défis qui se posent à l’écosystème de l’arganier, s’attache à développer et à maintenir des pratiques communautaires de gestion durable, dans un contexte de stress hydrique et de changement climatique croissant. A travers cette journée internationale célébrée chaque année par les Nations Unis, le Royaume partage ses connaissances pour renforcer la résilience de cet écosystème emblématique, où l’Arganier est un symbole de la biodiversité et porte en lui des savoir-faire et des expériences utiles pour reconstruire un équilibre entre l’être humain et la nature.

            Le coup d’envoi des célébrations de cette journée sera donné cette année à partir du siège de l’organisation des Nations Unies à New York, sous la présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Sadiki, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts et de son Excellence Monsieur Omar Hilale, Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc aux Nations Unies.

            Cette célébration sera également marquée par l’organisation, pendant deux semaines, d’une exposition artistique et photographique sur l’Arganier au sein du Siège des Nations Unies, ainsi qu’une réception en l’honneur de la communauté des Ambassadeurs et des responsables du système des Nations Unies, pour déguster les produits de l’Argane et découvrir l’offre des coopératives marocaines locales.

            Plusieurs évènements à l’échelle nationale célèbreront également la Journée Internationale de l’Arganier : des actions de reboisement, conférences-débats, activités des clubs d’environnement des établissements scolaires. Pour couronner ces célébrations, la deuxième édition du salon international de l’Arganier sera organisée à Agadir du 17 au 21 mai, et sera l’occasion de mettre en avant la dynamique de la filière de l’Arganier et les avancées des différentes institutions du ministère de l’Agriculture pour la préservation et le développement durable de l’écosystème de l’Arganeraie.

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 14:56

Un trésor à l’épreuve de la contrefaçon et de l’appropriation culturelle

Du zellige aux tapis berbères, en passant par la confection des caftans, la céramique, la marqueterie et la poterie, l’artisanat marocain est un joyau que beaucoup nous envient et que nous nous devons de protéger.

Zellige :

 

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Tapis berbère :

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Caftan :

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Céramique :

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Marqueterie :

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Poterie :

L’artisanat Marocain dans toute sa splendeur

Symbolisant la singularité du Maroc, l’artisanat est un marqueur unique de l’identité du Royaume qui est souvent proie à de nombreuses tentatives de contrefaçon et d’appropriation culturelle, orchestrées par des parties malintentionnées ou par des entreprises internationales, souvent assez négligentes à propos des codes éthiques.

            La journée mondiale de la propriété intellectuelle donne l’occasion de mettre en évidence le rôle que jouent les droits de propriété intellectuelle (brevets, marques, dessins et modèles industriels, droits d’auteur) dans la promotion de l’innovation et de la créativité.

            Un système de propriété intellectuelle équilibré fait connaître et récompense les inventeurs et les créateurs pour leur travail, en même temps qu’il fait bénéficier la société et l’économie de leur ingéniosité.

Manal KOUBIA – albayane.press.ma – 27/04/2023

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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 17:48

Ait Melloul/Plan d’aménagement : l’Agence Urbaine d’Agadir lance une enquête publique

Après la procédure d’enquête publique, qui durera un mois, le Plan d’Aménagement sera soumis à la délibération du Conseil communal de la ville. Il fera ensuite l’objet d’une procédure d’homologation avant sa publication au Bulletin officiel.

            Le plan d’aménagement (PA) de la ville d’Ait Melloul a été soumis par l’Agence Urbaine d’Agadir (AUA) à la procédure d’’enquête publique. Cette dernière a été ouverte, le 24 mars 2023, à la commune urbaine.

            Pour rappel, la ville d’Ait Melloul n’a jamais été dotée d’un plan d’aménagement homologué. Selon la lettre d’information (Agadir urbanews) de l’Agence urbaine d’Agadir (AUA), au titre du mois de mars 2023, l’agglomération d’Ait Melloul est la deuxième ville de la Région Souss-Massa en termes de poids démographique. Elle dispose aussi d’un important potentiel économique, avec une des principales zones industrielles du Royaume. Le projet vise à renforcer la place de cette ville reliant Souss-Massa aux provinces du Sud dans l’aire métropolitaine du Grand Agadir et à consolider son rôle de pôle économique régional.

            Après la procédure de l’enquête publique, ce PA sera soumis à la délibération du Conseil communal de la ville avant la procédure d’homologation et sa publication au Bulletin officiel.

Une population de plus de 253.000 habitants en 2030. Dans le détail, ce PA couvre l’ensemble du territoire de la commune d’Ait Melloul, soit une superficie d’environ 3.775 ha, pouvant accueillir une population de quelque 253.000 habitants à l’horizon 2030. Parmi ses principales orientations, figure le renforcement de la connexion de la ville avec le reste du grand Agadir, en programmant un deuxième pont reliant Ait Melloul à Inezgane et en proposant un réseau routier hiérarchisé.

            Il s’agit aussi de mieux repositionner cette collectivité en matière d’armature régionale et préfectorale à travers des équipements structurants. Outre le renforcement de la vocation industrielle de la ville avec la programmation d’une seconde zone industrielle, le PA inclura la zone d’exposition en intégration avec les zones industrielles existantes et déjà programmées..

            Parmi les orientations, figure aussi la création d’un espace dédié aux grands équipements pouvant accueillir les équipements structurants dans les domaines de l’enseignement supérieur, la santé publique, le sport, la culture et le divertissement en plus de la valorisation de la composante écologique et naturelle d’Ait Melloul.

            Celle-ci passe par la mise en valeur de l’Oued Souss qui demeure un espace marginalisé et la programmation de parcs urbains et d’espaces verts.

            Dans la même perspective, elle a assuré le suivi de l’élaboration du Plan d’Aménagement  sectoriel de la Zone Nord de l’Aéroport militaire-Sidi Fares relevant de la commune de Dcheira Al Jihadia, qui a été homologué en 2022. Dans la même logique, le projet du PA du centre de Taghazout et de la zone Anchor Point a été réalisé afin d’accompagner la dynamique urbaine en consolidant la vocation touristique de ces deux zones.

Yassine Saber – leseco.ma

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11 janvier 2023 3 11 /01 /janvier /2023 08:42

08/01/2023

            L’Association WAZ d’Agadir organise dans le cadre de son programme d’activité annuel la première édition du Festival de la bande dessinée du 12 au 15 Janvier 2023 à Agadir et Tiznit,

Première édition du Festival de Bande Dessinée Agadir-Tiznit de l’Association WAZ Du 12 au 15 Janvier 2023

Cette première édition est organisée en partenariat avec :

  • L’association AFIBD (AGADIR FESTIVAL INTERNATIONAL BANDE DESSINEE ET IMAGE) .
  • La Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image d’Angoulême.
  • le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.et d’autres partenaires…

            Cette édition intervient alors que l’association WAZ participe activement dans l’animation culturelle de la ville notamment avec l’organisation de 4 éditions précédentes du festival international de caricature FICA à Agadir. Ces 4 éditions qui ont connu l’engagement de plusieurs partenaires et artistes ont connu un franc succès.

            Avec l’appui de l’AFIBD, le ministère de la culture et d’autres partenaires, l’association WAZ se tourne, cette année vers la bande dessinée avec l’ambition de promouvoir cet esprit de grande famille et de création artistique, et partager cette passion pour la bande dessinée avec le grand public et surtout avec les enfants.

             En plus de l’exposition des centaines d’oeuvres des écoliers qui ont participé au concours lancé par l’association, une remise des prix est au programme pour féliciter et encourager les futurs bédéistes et surtout promouvoir cette pratique créative chez nos jeunes

            Un atelier de formation sera animé au profit des bédéiste de Tiznit et un autre au profit des bédéistes d’Agadir ; les deux seront coachés par le talentueux artiste bédéiste Khalid Afif, venu spécialement d’Angoulême.

             Pour les jeunes bédéistes d’Agadir et Tiznit c’est donc l’occasion de côtoyer des professionnels de la BD et de découvrir un métier « pas comme les autres ».

             Amateurs et passionnés de bande-dessinée ont rendez-vous aussi avec l’artiste Driss Ouaamro qui présentera pour l’occasion son projet artistique : un film d’animation « taslite N’onzar)

             Ce Festival sera aussi l’occasion de découvrir l’AFIBD, qui constituera une véritable opportunité pour les jeunes pour aller de l’avant dans l’aventure de la bande dessinée.

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26 décembre 2022 1 26 /12 /décembre /2022 15:32

 

Cher(e)s ami(e)s, lecteurs et lectrices de notre journal,
Une erreur s’est glissée dans le dernier « Echo du Souss  » : en effet dans le
mot du bureau p.2 (colonne de droite), concernant le voyage à Agadir évoqué
par Patrick Cottin, la date prévue est fin septembre 2023 et non 2024 comme
mentionné.
Désolé de cette confusion.

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